Le corset orthopédique est fait sur mesure. Il est généralement « tordu », puisqu’il doit contrebalancer la scoliose. Il est fait en plastique, avec de la mousse à l’intérieur. En-dessous, il faut porter un maillot de corps en jersey sans coutures, pour protéger la peau.
On trouve également un trou pour la poitrine. On peut choisir un motif sur le plastique parmi un catalogue.
Pourquoi a-t-on besoin d’un corset ?
Le corset de scoliose est utilisé pour le traitement des différents types de scolioses (idiopathiques, neuromusculaires, osseuses ou neurologiques centrales par exemple), lorsque le degré de déformation le nécessite.
La scoliose est une déformation tridimensionnelle de la colonne vertébrale entraînant une déformation des vertèbres, des côtes et de l’ensemble du tronc.
Cliniquement, ceci provoque l’apparition de gibbosités, une asymétrie de la silhouette (surtout au niveau de la taille), un déséquilibre du tronc, une limitation de mouvement du tronc et pour les cas les plus graves une limitation de la capacité respiration.
Fréquemment indolore durant son développement, la scoliose provoquera à l’âge adulte des problèmes ostéoarticulaires douloureux.
La scoliose la plus fréquente est de type idiopathique. Les scolioses idiopathiques touchent essentiellement les filles (5 à 6 filles pour 1 garçon) et seulement 10 à 15% sont susceptibles d’évoluer vers une aggravation.
La scoliose peut survenir chez les plus petits, qui peuvent être pris en charge et appareillés très tôt afin de stopper la déformation qui s’installe, même dès l’âge de 2 ou 3 ans.
Les corsets d’immobilisation sont des dispositifs médicaux orthopédiques sur mesure destinés à immobiliser tout ou partie du rachis.
Il existe 2 types :
Les orthèses de maintien strict du rachis (corset OVALE, corset thoraco-lombaire, corset lombaire, corset-minerve)
Elles sont réalisées dans un choix de matériaux assurant un maintien strict, et permettant un entretien facile.
Ces orthèses sont d’utilisation temporaire ou définitive.
Il existe différents types d’orthèses de maintien adaptés à chaque patient en fonction du degré d’immobilisation nécessité par sa pathologie.
Sur prescription, ces dispositifs médicaux personnalisés sont délivrés et adaptés uniquement par des professionnels diplômés et agréés : les orthoprothésistes.
Trois étapes sont nécessaires à la réalisation du corset :
• La prise de mesures et d’empreinte.
• La mise en place : l’orthoprothésiste procédera à l’essayage et à l’adaptation finale de l’orthèse qui sera validée par l’équipe médicale. L’orthoprothésiste conseillera le patient sur sa mise en place et lui délivrera les consignes d’utilisation et d’entretien.
• Le suivi : pendant la durée du port de l’orthèse, l’orthoprothésiste peut être amené à effectuer des modifications afin de garantir une immobilisation optimale.
Les ceintures de maintien et les corsets d’immobilisation vertébrale sont réalisés sur mesures et s’adaptent parfaitement à toutes les morphologies.
Lors de la conception d’une ceinture sur mesure, l’orthopédiste, dans le respect de la prescription et du cahier des charges, prend en compte
Toutes les particularités du patient (pathologie, morphologie, âge, activité…) et détermine la force et la forme de l’orthèse.
En accord avec le patient, l’orthopédiste ajuste le système d’ouverture-fermeture -réglage (par velcro, bouclage ou laçage) puis l’adapte et détermine son emplacement en fonction de la pathologie.
Enfin, il assure le maintien ou l’immobilisation des renforcements postérieurs en permettant au patient d’assurer sans restriction ses activités.
Ces orthèses sont d’utilisation temporaire ou permanente.
Quatre étapes sont nécessaires à la délivrance de l’orthèse :
• Une prise de mesures par un orthopédiste agréé.
• Un premier essayage : assuré par l’orthopédiste pour ajuster l’orthèse.
• La mise en place : l’orthopédiste applique l’orthèse, conseille le patient sur sa mise en place et délivre les consignes d’utilisation et d’entretien.
• Le suivi : Afin de garantir les résultats escomptés, un contrôle annuel est préconisé.
Tout traumatisme au niveau du rachis (colonne vertébrale) est synonyme de chute ou de choc direct sur le cou, le dos, la région lombaire.
Il est fréquemment associé à un traumatisme crânien.
D’où la question systématique de savoir s’il y a eu ou non perte de connaissance.
Le rachis n’est autre que la colonne vertébrale sur toute sa hauteur :
Colonne cervicale (correspondant aux vertèbres cervicales). C’est la nuque.
Colonne dorsale (correspondant aux vertèbres dorsales). C’est le dos.
Colonne lombaire (correspondant aux vertèbres lombaires). C’est la région lombaire.
Sacrum et coccyx, qui font suite à la colonne lombaire, sont inclus anatomiquement dans le bassin. Tout choc à leur niveau entre dans le cadre d’une traumatisme du bassin.
C’est l’étage cervical qui est le plus exposé, car en cas de fracture ou de luxation, il y a une notion de déplacement donc une possibilité de lésion de la colonne vertébrale dont le risque majeur est la paraplégie. Le coup du lapin est le concours de circonstance classique de ce type de lésion ; il doit être systématiquement suivi d’une radiographie. Son cas ne se pose pas devant une perte de connaissance puisque celle-ci est systématiquement suivie d’une mise en observation en milieu hospitalier.
Au niveau de l’étage dorsal, ce risque existe mais les probabilités de lésions de la moelle sont plus rares. Celles-ci entrent plus dans le cadre d’un polytraumatisme violent.
Au niveau de l’étage lombaire, même remarque que précédemment. Ils se posent en revanche deux éventualités auxquelles on doit penser systématiquement : celle de la rupture d’une rate et celle d’une lésion rénale.