Fractures

LA FRACTURE DU TRAPEZE

CAS CLINIQUE : UNE DOULEUR QUI GENE L’ECRITURE

Sarah S…, gymnaste de haut niveau se reçoit mal après un saut périlleux

Sarah S… 14 ans, pratique la gymnastique sportive à haut niveau. Pour la prochaine saison, Sarah prépare une nouvelle entrée à la poutre. Il s’agit, après une impulsion sur un tremplin, d’effectuer un saut périlleux avant et d’arriver avec les 2 pieds sur la poutre. Au cours d’un éducatif, elle rate sa réception et se rattrape avec la paume de la main droite. Elle ressent une vive douleur qui ne l’empêche pas de continuer. Le lendemain, il existe un petit gonflement du poignet et Sarah pense avoir une entorse. Elle applique une pommade anti-inflammatoire. Au bout de 10 jours, la douleur est toujours présente et Sarah est gênée lors de l’écriture. Elle doit passer son BEPC et commence à s’angoisser. Elle décide de consulter son médecin. Ce dernier lui prescrit une radio qui montre une probable fracture du trapèze. Il l’adresse à un spécialiste.

 

A l’examen, il n’existe pas d’ecchymose et la mobilité de la colonne du pouce est douloureuse (surtout en abduction). Le reste de l’examen est strictement normal (radius et autres os du carpe).Du fait de l’emplacement de cette fracture chez cette jeune gymnaste de haut niveau, on décide de pratiquer un scanner. Les résultats nous indiquent qu’il s’agit d’un arrachement osseux de la tubérosité inférieure, non déplacée, avec intégrité du scaphoïde et de la base du premier métacarpien. Le traitement consiste à mettre en place  une résine antébracchiopalmaire pendant 45 jours. Sarah a bénéficié d’une aide (secrétaire) pour passer son BEPC. Elle pourra reprendre la gymnastique après ses vacances.