L’orthotripsie est une technique relativement nouvelle, c’est un traitement non invasif.
Le principe est simple: certains tissus (tendons, ligaments et cartilages) souffrent de façon chronique car ils sont peu vascularisés et ont donc du mal à cicatriser ou à se régénérer, le traitement consiste donc à stimuler le tissu malade, à l’endroit de la lésion sous contrôle de l’imagerie échographique et/ou radioscopique.
Les ondes sonores et ultrasonores vont par un phénomène de cavitation entraîner une néovascularisation, désagréger les calcifications et stimuler la réparation et la régénération des tissus.
Les premières observations d’un effet des ondes de choc sur les tissus humains datent de la Seconde Guerre mondiale : les naufragés soumis à l’explosion à distance de bombes sous-marines présentaient des lésions pulmonaires en l’absence de toute lésion externe. C’est ensuite à la fin des années 60, en Allemagne, que les interactions entre les ondes de choc et les tissus biologiques ont été étudiées. Ces travaux ont mis en évidence les dangers des ondes de choc sur certains organes, comme les poumons, le cerveau, les viscères abdominaux, les nerfs et les vaisseaux. En revanche, ils ont démontré leur relative innocuité sur les muscles, la graisse et le tissu conjonctif, ainsi que l’absence d’effet néfaste sur le tissu osseux, bien que les ondes de choc puissent provoquer des fractures au-delà d’une certaine intensité. Finalement, c’est surtout avec la première désintégration in vitro d’une lithiase rénale en 1971 et le premier lithotripteur urologique commercialisé en 1983 que les ondes de choc extracorporelles ont gagné leurs lettres de noblesse. Depuis lors, la lithotritie reste d’ailleurs un traitement de choix des lithiases urinaires.
C’est en 1986, par le biais d’une étude visant à vérifier l’innocuité de la lithotritie urologique sur la hanche, lors de traitement de lithiases du bas uretère, que naît l’intérêt pour les ondes de choc en pathologie ostéo-articulaire. On découvre alors que les ondes de choc stimulent l’ostéogenèse, ce qui débouche sur le premier succès d’un traitement d’une fracture non consolidée en 1988 et la mise sur le marché d’un générateur orthopédique en 1993. Il existe depuis lors même une société internationale pour le traitement des pathologies ostéo-articulaires par ondes de choc, l’ISMST, dont le siège est à Vienne.
Pathologie chronique et rebelle a un traitement médical bien conduit de type :
L’orthotripsie est un traitement non invasif, il est cependant assez douloureux, un traitement est prévu à cet effet. Le risque principal est l’apparition d’un hématome, les autres risques plus rares, vous seront expliqués lors d’une consultation pré interventionnelle.
Cette thérapeutique est naturelle et innovante, elle est hélas actuellement non prise en charge par les caisses d’assurance maladie. Il existe une possibilité de prise en charge par certaines mutuelles. La plupart des affections nécessitent 5 séances successives à 1 à 2 semaines d’intervalles.
Pour les patients sous CMU ou en difficultés sociales des alternatives thérapeutiques à moindre coût peuvent être proposées.
Les taux sont proches de 70% de bons résultats. Il peut se passer de 4 à 6 semaines avant de ressentir les bienfaits du traitement.
Onde de choc radiales :
Onde de choc focales :
Pour plus d’informations : http://clinique-cital.com/